En juin 2014, une étude comparative a été publiée sur les « Réseaux sociaux en bibliothèque de lecture publique » par la bibliothèque Canopée, qui prévoit d’ouvrir en 2015 dans le premier arrondissement à Paris. La raison? La bibliothèque souhaite assurer une forte présence sur les réseaux sociaux qui sont désormais des outils incontournables pour « les bibliothèques d’une certaine taille ». Cette étude et la mise en application de l’usage de réseaux sociaux ont donc pour but d’atteindre un vaste public d’usagers, d’établir un lien jusqu’aux ressources et partenaires, de favoriser l’implication de l’usager, et d’aider la bibliothèque à s’inscrire dans la vie du quartier.
Désormais, tout individu peut s’exprimer facilement sur internet, à travers de nombreux supports : blogs, réseaux sociaux, commentaires sur un site, etc… On peut écrire, commenter et publier aisément. Toutefois, nombreux sont ceux qui n’ont pas conscience des effets de cet acte qui semble anodin. A postériori, d’autres tombent dans la paranoïa, en adoptant une attitude réfractaire pour se protéger. Nous ne pouvons nier que chaque acte sur le web a une conséquence, étant associé à une personne. C’est ainsi que se construit l’identité numérique ou l’e-réputation. Nous laissons inévitablement des traces partout : mais ces traces si elles sont souvent involontaires, peuvent au contraire être volontaires afin de façonner son identité numérique comme on le souhaite. En effet, ces traces peuvent laisser une image positive ou négative de soi, et il faut alors les maîtriser.
Mais quelle stratégie adopter dans un monde où le média règne ? Faut-il se dissimuler, ignorer ses traces ou alors les contrôler ? Voici quelques réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur l’identité numérique.