Vous êtes vous déjà demandé d’où vient le nom de la société Cadic Services ? Que peut bien signifier « Cadic » ? La réponse se trouve dans le point commun entre des films cultes, tels que Blade Runner, Total Recall, Minority Report, et les films plus récents comme L’Agence ou Total Recall Mémoires Programmées.
En réalité, tous ces films, et bien d’autres, ont été adaptés de l’œuvre d’un seul homme : Philip Kindred Dick, connu comme Philip K. Dick. Si cet homme est resté inconnu d’un large public de son vivant, après sa mort en 1982, il a pourtant inspiré de nombreux réalisateurs. Philip K. Dick était auteur de science-fiction, né en 1928 à Chicago, et il est probablement l’un des auteurs du genre le plus important du XXe siècle, avec une œuvre conséquente- une cinquantaine de romans, une centaine de nouvelles, huit volumes de correspondance, d’essais et d’un journal intime- qui a marqué l’imaginaire d’une manière inconsciente.
Car si son nom n’était pas familier pour les contemporains, l’œuvre de Philip K. Dick s’est imposée comme une source inépuisable, surtout par les réalisateurs. En effet, un peu plus d’une dizaine de ses textes ont été adaptés au cinéma, sans compter que ces thèmes ont inspiré beaucoup d’autres films. Pourquoi tant d’engouement pour un auteur de science fiction et pourquoi tant de films dickiens ? En découvrant son œuvre, on réalise que les thèmes évoqués restent modernes. Les propos qu’il soulève interpellent un grand nombre d’individus, ces questionnements étant puisés du quotidien, souvent personnel. Il s’interroge ainsi sur la notion d’identité, la découverte et la perte de celle-ci, sur le statut de l’être humain, sur l’apparence et la réalité.
Pour un bref survol des films adaptés de l’œuvre de Philip K. Dick, on retrouve Blade Runner (1982) de Ridley Scott (adapté de Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) mettant en scène la ville de Los Angeles en 2019, où les androïdes se révoltent contre leurs créateurs, et un « Blade Runner » a pour mission de les détruire. Total Recall (1990) est aussi un film connu de Paul Verhoeven (adapté de la nouvelle « Souvenir à vendre ») où le personnage hanté constamment par un cauchemar où il explore Mars décide d’aller voir une agence, Recall, qui matérialise les rêves, mais l’opération tourne mal. Un autre film adapté directement d’un texte de Dick est Minority Report (adapté de « The Minority Report ») de Steven Spieldberg, avec Tom Cruise dans le rôle d’un agent de la Précrime, un département du Ministère de la Justice chargé d’éradiquer les crimes avec un système qui les détecte avant leur réalisation. Sauf qu’un jour, le système lui renvoie sa propre image. Il faudrait aussi citer parmi les films connus Next (2007) de Lee Tamahori et L’Agence (2011) de George Nolfi. Un film Disney est même en production, mettant en scène Le Roi des Elfes.
Un article du Monde cite en outre Emmanuel Carrère, qui mentionne les nombreux films inspirés de l’univers dickien (The Truman Show, Matrix, Inception) et admet que si c’était dérangeant pour lui au début que les gens s’inspirent aussi librement de son œuvre sans mention de l’auteur, finalement il a l’impression qu’il n’est plus nécessaire de le citer, car on vit dans un monde qui est le sien, ce qui nous rappelle les questionnements de Philip K. Dick sur la nature de la réalité. Comme il le souligne dans la postface du Glissement du temps sur Mars : « J’ai le sentiment profond qu’à un certain degré il y a presque autant d’univers qu’il y a de gens, que chaque individu vit en quelque sorte dans un univers de sa propre création. Les difficultés apparaissent quand une tentative de communication s’établit entre plusieurs personnes, si leurs visions du monde sont trop différentes, la communication est illusoire ».
Cadic Services s’inspire donc de cet homme dont l’œuvre nous impressionne afin de vous proposer des prestations de qualité permettant de réaliser vos projets et vos objectifs.